Description

Mettant en œuvre de surprenantes techniques, le palais de Darius s’est élevé sur les ruines déjà millénaires de la vieille capitale élamite. Sa construction a rapproché deux cultures, deux traditions architecturales ; celle de la plaine mésopotamienne qui ne dispose que de terre et d’eau, de la brique crue et des roseaux, et celle du haut plateau iranien dont les matériaux sont aussi la pierre et le bois. La convergence des deux manières de bâtir a débouché, dans un esprit de connivence, vers des solutions élégantes, comparables dans le domaine de l’architecture à celles que connaissent, dans le même temps, les arts plastiques.En témoigne, dans cet autre domaine, la statue colossale de Darius, dressée en Egypte au bord d’un canal reliant le Nil à la mer Rouge et à la Perse, avant qu’elle ne soit apportée à Suse par Xerxès.

Ce livre, sous le haut patronage de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, rassemble, coordonnées par Jean Perrot, directeur de la mission archéologique de Suse, des contributions d’historiens, archéologues et spécialistes français de la période achéménide : professeurs au Collège de France, chercheurs au CNRS, conservateurs du département des Antiquités orientales du musée du Louvre.